UN ÂPRE COMBAT

Chasser la honte et la culpabilité, voilà un âpre combat, ardu à mener, tant notre voix intérieure, résonne étrangement lorsque le silence de la personne toxique se fait autour de soi… parce que l’on a réussi à fuir. Etrange, j’ai dit étrange ? Sans plus rien pour briser nos soliloques, outre la colère, et parfois la rage, envers soi, envers cet autre, il faut retisser la trame des courants de pensées que nous avions avant. Souvent submergée par une mémoire émotionnelle qui s’ouvre, chaque souvenir est un tsunami qui s’écrase sur notre âme. Il est long, ce temps pendant lequel ces vagues « scélérates » d’émotions vous ballotent comme un bouchon, sans vous permettre de pouvoir organiser une pensée… le début d’une réponse est une île, dans l’oeil du cyclone, pour avoir (enfin) un pied posé. Mais oui, chasser la honte et la culpabilité avant tout…

Une réflexion sur “UN ÂPRE COMBAT

  1. Il n’y a pas de honte ni de culpabilité à avoir lorsqu’on se fait « posséder ». Le silence physique n’efface pas le bruit des souvenirs et des mensonges. Nul besoin de s’exiler pour digérer le mal : c’est un travail intérieur. Pour couvrir le bruit des souvenirs, il suffit de les remettre à leur place, dans l’ordre, un par un, puis d’enlever toute la fioriture qui a été construite adroitement par l’autre, pour en revenir à la source. Quand on revient à la source du mal, on comprend. On comprend qu’on ne lui ressemble pas. Il n’y a pas de combat à mener : juste du ménage.

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